Le plus haut phare d'Europe, c'est le phare de...
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La construction du phare d'ArMen, situé en pleine mer, dura 14 ans
Le phare de Kerheon fut le dernier à être encore "habité": son dernier gardien le quitta en 1972.
Le phare de l'Ile vierge est avec 89m le plus haut d'Europe.
La construction du phare d'Ouessant fut décidée après le naufrage de 23 navires en un an :
  • "Qui voit Ouessant voit son sang"
  • "Qui voit Groix voit sa croix !"
    Le phare d'Eckmühl , sur la pointe de Penmarc'h, 64m de haut, doit son nom à un legs donné par la fille du Général Davout, destiné à financer sa construction. Le Général Davout avait été nommé Duc d'Eckmühl par Napoleon suite à sa victoire lors de la bataille du même nom (1809), une des 60 sanglantes batailles de la tragique ère napoleonienne.
    Le phare fut construit 39 ans après la bataille, il existait déjà un phare plus petit sur le site depuis 1835.


  • Le phare d'Eckmühl icon12.gifest constitué d'un fût octogonal sur une base de 12 mètres sur 12 et 10 mètres de hauteur en pavés de granit.par Erwan

    L'histoire du phare de La Jument faillit être tragique.

    Il fut construit grâce à un legs testamentaire de M. Charles-Eugène Potron, en date du 9 janvier 1904:
    "400000 francs pour l'érection d'un phare bâti en matériaux de choix, pourvu d'appareils d'éclairage perfectionnés.
    Ce phare s'élèvera sur le roc, dans un des parages les plus dangereux du littoral de l'Atlantique, comme ceux de l'ile d'Ouessant.
    La désignation sera celle de la localité. On gravera sur le granit: Phare construit en vertu d'un legs de Charles-Eugène Potron, membre de la Société de Geographie de Paris".
    Mais une clause étrange spécifiait que le phare devait être construit dans un délai de 7 ans:
    "Au cas où la construction du phare ne serait pas terminée dans un délai de sept années, mon legs deviendrait nul et il devrait être reversé à la Société centrale des Naufragés".
    En vertu de cette clause, la construction fut accélérée, si bien que dès qu'il fut mis en service, le phare bâti sur un rocher en pleine mer faillit être emporté par une violente tempête, et les 5 hommes présents (Monteur Barthelmé, gardiens Coatmeur, Masson et Gall, plus un cuisinier) , fous de terreur, sentant la tour trembler et vibrer, crurent leur dernière heure arrivée.

    Heureusement il n'en fut rien, mais ceci nécessita le renforcement de la tour par la mise en place d'énormes câbles, faisant de la terrible Jument une sorte de vaisseau de pierre ancré au fond de l'Atlantique
    .Le budget laissé par le généreux mécène, collectionneur de papillons à ses heures, fut naturellement largement dépassé, mais qu'il soit ici rendu honneur à cet homme dont l'histoire a oublié le nom, et à qui pourtant, tant de marins ont probablement dû la vie...icon14.gif

    par Solaris

    Le phare de La Jument se trouve sur le rocher du même nom, en pleine mer, à 2 km environ au Sud-Ouest d'Oussant.

    icon3.gifA marée basse, sa lanterne culmine à 62 mètres au-dessus du niveau de la mer.

    L'ile d'Ouessant supporte aussi deux autres phares: Le Stiff et le Creac'h, en plus du sien.

    Un autre phare, les Pierres Vertes, se trouve également à proximité.

    par Breizh

    Qui voit Groix voit sa croix...

    Qui voit Ouessant voit son sang...icon9.gif


    Piècejointe
    par Thérèse Birba
    Pièce Jointe
    Je sais paspar Moi
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    Le Phare d'Ar-Men est né à la suite du naufrage, en 1859, de la frégate impériale Sané sur les rochers de l'île de Sein, à la pointe Ouest de la Bretagne
    Pour les autorités, ce fut le drame de trop
    Elles décidèrent d'engager la construction de nouveaux phares le long des côtes bretonnes, Tévennec, les Pierres Noires et Ar-Men
    Ce dernier est l'un des plus connus au monde pour son isolement.
    Blanc et noir, battu par les vagues, c'est le dernier rempart avant l'Amérique, pour ce phare de mer qui a connu une incroyable édification.
    Des courants de marée puissants, des tourbillons, de grosses déferlantes : on se demande vraiment comment des hommes ont réussi à bâtir à cet endroit. Ce chantier hors-normes a démarré en 1867. Les ouvriers ont mis plusieurs années à construire la base du futur phare sur les rochers.
    Equipés de simples sabots et de ceintures de liège en guise de gilets de sauvetage, ils ont d'abord scellé des anneaux dans la roche pour pouvoir s'arrimer.
    La première année, les forçats de la mer n'ont pu débarquer qu'à neuf reprises sur la roche, à peine huit heures de travail en tout. Il leur a fallu huit ans pour arriver à une hauteur au-dessus des vagues.
    Le 14 août 1881, après quatorze ans de travaux à haut risque, le phare d'AR-MEN s'est enfin allumé. On n'a déploré qu'un seul mort sur ce chantier fou, un ouvrier emporté par une lame à la fin des travaux.